jeudi 27 novembre 2008

On y est presque.
Il fait 9º aujourd'hui à Barna. Demain c'est l'été. Saut de saison!

mercredi 19 novembre 2008

Ça se rapproche , le jour J.
La lettre modèle a servi, on ne sait jamais ce qui peut arriver à une douane! Alors je viens d'en recevoir une de lettre m'invitant à Recife et dûment tamponnée par une autorité brésilienne, c'est quelque chose!
Quant à la literatura de cordel, pourquoi en parler? Autour de cette envie d'en savoir plus sur le sujet, a germé cette idée d'un séjour de 3 mois dans le Nordeste, aller voir par moi-même où en est cette tradition. A naviguer sur la Toile, on reçoit un fatras d'impressions en tous genres, des sites il y en a... Des articles aussi, entre ceux qui la considèrent moribonde et d'autres qui lui donnent encore de longues années d'existence. Bref, autant se payer le voyage et aller à la source.

dimanche 16 novembre 2008

quelques mots sur la literatura de cordel
il y a des années, quand je suis passée pour la première fois au Mercado Modelo de Salvador de Bahia, j'ai été très intriguée par des petites échoppes tout autour dont la plupart étaient fermées certes mais les 2 ou 3 ouvertes affichaient des tas de petits livrets très minces, à cheval sur des cordes ou épinglés. Sur la couverture , le plus souvent un dessin en xylogravure pour illustrer l'histoire mise en vers: que ce soit celle des héros mythiques du Nordeste tels les cangaceiros ou simple histoire amour ou encore fait d'actualité , les thèmes sont variés.
Mon premier contact avec la literatura de cordel... à l'origine, une tradition orale populaire existant dans tout le Nordeste du Brésil permettant entre autre de colporter les nouvelles , elle a commencé à être transcrite dès la création des premières imprimeries autorisées au Brésil (fin 18º siècle). Une auteure brésilienne, Silvia Rodrigues Coimbra a qualifié cette tradition de "système de journalisme paysan qui fonctionnait comme mode de diversion et véhicule d’annonce de la mort de personnages historiques». Ce qui fut le cas pour Getúlio Vargas, président populiste du Brésil qui se suicida en 1954 et dont la vie mais surtout la mort inspirèrent de nombreux cordelistes et donnèrent lieu à un tirage impressionnant de livrets. Mais aussi et surtout il faut parler de Lampião, le plus célèbre cangaceiro du Nordeste, héros légendaire dont les faits et gestes ont fourni matière à plus d'un auteur de cordel. J'aurai sans doute l'occasion d'y revenir dans ce blog.



jeudi 13 novembre 2008

Je vous en remets une louche

Il y a quelques jours, toute aux préparatifs de départ, j'ai dans l'idée de passer par le consulat brésilien de Barcelone. Mal m'en prend! A l'accueil, un type me confirme qu'il faut un passeport en régle encore valable plus de 6 mois après la date d'entrée et un billet aller et retour, ça je savais mais il en rajoute une louche aussi, il me faudrait un extrait bancaire, une réservation d'hôtel et de séjour ou une lettre d'invitation officielle et (tenez-vous bien!) justifier que je dispose de 300 dollars par jour sur place. Mazette! Je le regarde assez éberluée mais il insiste, cela fait partie des nouvelles formalités. C'est du lard ou du cochon? Je fais maintes recherches sur les diverses représentations diplomatiques du Brésil sur la Toile mais aucune trace de cette nouveauté. Alors que croire? J'en suis un peu ébranlée, je ne voudrais pas me faire refouler bêtement à l'entrée dans le pays.
En consultant un ami, j'apprends qu'il a eu droit au même discours et qu'il en a fait cas mais pour des prunes, personne ne lui a jamais rien demandé à l'arrivée et il me remet un modèle de lettre d'invitation.