Aujourd'hui c'est exclusivité Recife sans faire un tour par Olinda, à 4 heures de l'après-midi tout est encore assez calme , pas de Zoé au rendez-vous et Suely arrive un peu plus tard, on s'est emporté de la maison la boisson, seulement le Pitú cachaça citron que je bois est autrement plus redoutable que le mélange vodka citron de Carmen et je me retrouve à flotter hilare entre les deux copines pendant un moment , on arrive à une place un peu à l'écart, o Pátio do Terço oú la programmation est afro, c'est l'aprém des tambours ados, super ! avec aussi des femmes qui dansent il y a peu de gens mais c'est assez animé, par contre il fait nuit et l'éclairage public est déficient, tout ça , ça donne à penser qu'ils sont rélégués. Deux jours avant on nous a distribués des feuillets sur le racisme institutionnel, ça commence où? Il y a un moment de creux entre les jeunes et la nuit des tambours silencieux et on repart vers le Marco Zero, avec une halte chez le rei da Coxinha à s'en manger une fourrée purée-crevette aprés ça, on retrouve la foule à se presser les uns contre les autres dans la rue Bom Jesus et sur la place Arsenal da Marinha, c'est le coin où on trouve toujours un bloco marchoso à suivre, il nous ramène vers le Marco Zero où le frevo occupe la scène, ils sautent, bougent à vitesse V avec leur ombrelle à la main. Il pleuviote, encore rien de grave mais en deux minutes ça prend des allures de déluge, on se colle au pied d'un immeuble, ça sent trop la pisse , un peu plus loin il reste encore un peu de place sous une avancée d'immeuble, maintenant, c'est avec tonnerre et éclairs, la pluie redouble d'intensité, mais devant nous un mjeune mec plutôt musclé, torse nu danse sous la pluie avec un air d'extase et le flot du caniveau fait passer les boites de Coca et autres détritus qui s'entassent plus loin avec le prochain obstacle. On va attendre près d'une heure que la pluie se calme mais apràs c'est plutôt le bordel, taxis pris d'assaut, les creux des rues de Recife sont déjà pleins d'eau et les voitures qui passent éclaboussent largement tout le monde. Vu le topo, on renonce á chercher un taxi pour Suely , pour nous aussi et on va prendre le bus au Cais Santa Rita pour rentrer toutes les 3 chez Carmen. Le bus est bondé, il n'avance pas tant qu'il est dans le centre, quand on atteint le pont, le niveau d'eau est tel qu'on ne voit plus les roues des voitures. Je n'aurais jamais pensé à associer carnaval et pluie, c'est fait.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire