mercredi 25 février 2009
LES CENDRES DU CARNAVAL
mardi 24 février 2009
CARNAVAL J4
BRÈVES DU CARNAVAL
Dans l'état de São Paulo, la section dissidente du MST avec d'autres mouvements pour la terre fait un "Carnaval rouge" avec occupation des terres dans une vingtaine de fazenda au Pontal do Paranapanema, avec participation de près de 2000 militants. Il y eu petite échauffourée avec la police sans blessés.
UN MORT PAR BALLE PENDANT LE GALO DA MADRUGADA
CARNAVAL J3
lundi 23 février 2009
CARNAVAL J2
samedi 21 février 2009
MARIANE LA CORDELISTE
Finalement on s'est retrouvées au resto O Poeta pour manger et parler d'elle et de ses cordels, Mariane Bigio est la cadette d'Unicordel, elle a 20 ans et ne tient pas en place, elle travaille dans une radio . Elle a réuni ses 2 passions, poésie et la communication, en une seule en faisant tous les jeudis une intervention "Pois é, Poesia é" de 3 minutes à la Radio Universitária, 3 minutes c'est court ça lui donne le temps de présenter un poète et de réciter une poésie, elle voudrait que ça devienne quotidien. Comment elle est arrivée au cordel? Plusieurs chemins qui ont tous abouti à ce qu'elle écrive. Par son grand-père maternel de Rio de Janeiro qui a toujours beaucoup aimé la poésie mais plus classique, quand sa mère était petite, il aimait la voir réciter des poèmes, après il a commencé à entretenir une correspondance avec sa petite-fille quand elle avait 9-10 ans , il lui envoyait des poèmes et plus tard des livres. Cet échange a duré a peu près 4 ans. D'autre part à l'école, elle a eu un premier contact avec le cordel mais sans imaginer qu'elle pouvait en écrire, elle était plus branchée sur la xylogravure que sur la poésie. Ensuite au moment d'entrer en fac, il y a eu une grève et comme elle allait rester plusieurs mois sans rien faire, elle a décidé de faire un stage en tourisme, il y a eu la visite à Borges, un des grands cordelistes du Pernambouc qui fait aussi lui-même ses xylogravures et elle a appris un de ses cordels pour le lui réciter, il en était tout ému et elle , du coup, elle a commencé à déclamer, des choses classiques, des cordels de Borges et puis sa mère qui travaillait avec José Honório à la banque du Nordeste lui a parlé de sa fille et il l'a invitée à participer aux récitals jusqu'au jour où il lui a dit: "Alors, quand tu t'y mets, à écrire toi aussi?" Ça a été le coup de pouce mais elle n'a pas aimé ses premiéres strophes à propos du carnaval juste avant celui de 2007. Puis elle a écrit son vrai premier cordel "A mãe que pariu o mundo" pour offrir à sa mère, le seul hic c'est que c'était trop juste pour en faire un folheto pour la fête des méres, Allan Sales a eu le temps de réviser le texte et elle lui a juste donné le texte encore inédit. Sa mêre qui, par ailleurs, ne tient pas trop à ce que sa fille fasse des cordels et aimerait plutôt la voir rassembler ses productions en livre, surtout pour celles destinées aux enfants.
Elle a fait un atelier pour des enfants de 8 ans au SESC et elle s'est rendu compte que certains savaient à peine lire, elle a alors tout misé sur le côté ludique.
Elle écrit souvent la nuit quand elle repense à tout ce qui s'est passé dans la journée et que l'imagination se met en branle. "Ça me réveille quelquefois. Si je suis inspirée , je peux écrire beaucoup en peu de temps. L'autre jour en à peine une heure j'ai écrit 31 strophes. " Mariane a obtenu le quatrième prix de poésie à la Bienal 2007. "Et puis j'ai rencontré Silvana Menezes, et Cida Pedrosa, on s'est réunies en janvier 2008 toutes les 4 avec Susana Morais, on a fondé un groupe Vozes femininas , c'est de la poésie libre et on écrit de la poésie érotique, on a l'intention de faire notre site web et puis on deux récitals de prévu pour mars , on est pleines de projets, on a en vue le festival d'hiver qui a lieu à Garanhuns en juillet et pour la Saint-Jean aussi pourquoi pas tenter de faire un récital."
A gente combinou pra comer no restaurante O Poeta e foi onde Mariane me falou dela e de seus cordeís. É a caçula de Unicordel , tem 20 anos e muita energia , atualmente trabalha numa radio.
Pode reunir as duas paixões, poesia e comunicação, numa só: toda quinta faz na Radio Universitária uma intervenção de 3 minutos "Pois é, Poesia é", é pouco tempo que da para apresentar um poeta e recitar uma poesia, gostaria muito que fosse quotidiano.
Como chegou ao cordel? Por varios caminhos que a levaram na mesma direção, a da escritura. Seu avó materno do Rio de Janeiro gostou sempre da poesia clássica, quando a mãe de Mariane era criança, gostava de ouvir a filha recitando poemas. Depois com sua neta, começou uma correspondencia, ela tinha 9-10 anos, o avó lhe enviou primeiro poesia e depois livros, assim ela teve um contato mais pessoal com o mundo da poesia, isso durou mas ou menos 4 anos. "No ensino medio, conheci o mundo do cordel mas passou desapercibido, sempre gostei de xilogravura" sem imaginar que ela mesma chegaria a escrever. Mais tarde, no vestibular houve uma greve e por não ficar alguns meses sem fazer nada, Mariane fez resolveu fazer turismo, foi visitar Borges e pegou para recitar um dos cordeís dele que se emocionou. A partir daquel momento, começou como declamadora de poesias clássicas, de cordéis . Sua mãe que trabalhava com José Honório no Banco do Nordeste falou dela e José propus pra ela participar aos recitais até o dia que falou para Mariane: "E aí, quando você vai começar a escrever?" Foi antes do carnaval 2007, ela fez algumas estrofas carnavalescas mas não gostou muito do intento. Logo depois escreveu escreveu seu primeiro cordel "A mãe que pariu o mundo" que queria oferecer a sua mãe mas como não deu tempo de editar o folheto para o día das mães, lhe deu o texte inedito que Allan Sales revisou. Sua mãe que, por otra parte, prefere que a filha junte todas as produções, sobretudo para crianças, em livro mais do que publicar cordel.
Tem 2 irmãos pequenos que reagem como público ao cordel infantil que ela escreve. Fez uma serie sobre diferentes temas, transporte, frutas, verduras. No SESC, fez uma oficina de 3 horas para ensinar a fazer cordel mas percebeu que tinha crianças de 8 anos que não sabiam ler e desenvolveu mais o aspeto lúdico.
Gosta de criar um ambiente quando vai recitar, não improvisar. "Me preparo psicológicamente, o que mais gosto é dar vida ao cordel. Sou conciente também que aundo vou pra recital nos mercados, as pessoas prestam atenção porque é mulher e mulher jovem que recita. Aí com isso tento guardar o público atento."
Outra coisa importante para ela é escrever sobre os temas que conhece mais do que os grandes temas. "Se não vivo, não gosto de escrever, por exemploo nunca fui para a floresta amazônica, ái para tratar de ecologia, prefiro falar do rio daqui, o Capibaribe."
As vezes, escreve de madrugada porque acorda e lembra de tudo que aconteceu. "Acordo porque a ideia tá caminhando. se me sinto inspirada, posso escrever muito em pouco tempo. Asssim noutro dia escrevi 31 estrofas em menos duma hora. "
Em 2007, obteve o quarto prêmio na Bienal de Poesia . "Foi quando conheci Silvana Menezes e Cida Pedrosa. A gente se reuniu en janeiro del 2008 com Susana Morais também e formou o grupo "Vozes femininas", a gente faz poesia erótica e quer fazer um site no Internet. Temos 2 recitais programados em março e muitos projetos. Estamos pensando tambem no festival de inverno de Garanhuns e para São João, a gente quer ver se tem possibilidade de recitar.
E
INAUGURATION CARNAVAL
CARNAVAL OUAAAAHH
vendredi 20 février 2009
NELCIMÁ ET LE CORDEL
Elle aimait aussi beaucoup un conte de Lenita Costa mais au moment où elle a voulu l'adapter, son neveu avait perdu le livre , elle a réussi à l'obtenir par la propre auteure qui lui a même offert d'en adapter d'autres . C'est le cas de "O feijão teimoso" qui aborde le thème du racisme et de la discrimination, elle a fait de l'histoire un cordel pour enfants qu'elle a aussi illustré. Elle s'est présentée à un concours avec ce cordel mais elle n'a pas été sélectionnée pour un mot qui donnait à penser qu'elle n'en était pas l'auteure quand elle signalait à la fin que le conte original était d'une autre femme.
Ce qui ne l'a pas empêché d'être choisie parmi 360 cordelistes pour que ses cordels soient au programme dans les écoles. Elle a eu droit à un tirage de 5000 cordels ( 1000 à offrir et le reste à vendre). Comme prof, avant d'en écrire elle-même, elle travaillait les cordels en classe avec ses élèves, un jour elle en reçut 60 d'un auteur, Marco di Aurelio qu'elle devait aller voir avec eux durant le FENART (festival national d'art qui a lieu en novembre). Elle a été trés contente de voir que ses éléves accrochaient et que le jour de la rencontre, ils avaient plein de choses à commenter à l'auteur. Une des astuces qu'elle aime à utiliser, c'est d'une maniére ou d'une autre, d'encourager le lecteur à lire plus encore, elle peut ne pas dévoiler toute l'histoire quand il s'agit d'une adaptation ou alors recommander de lire la suite comme elle a fait pour "A cura de outrora" ( les remédes de grand-mère). Elle avait trop de matériel pour un seul cordel , en a fait 3 et dans le dernier sa conclusion est que, sans négliger la médecine, on doit savoir se servir du savoir populaire. Nelcimá a commencé à écrire des cordels en 2007 et depuis n'a pas arrêté, le quotidien, la culture de sa terre, les histoires, autant de choses qui lui permettent de composer. Elle m'explique que son mari n'a pas beaucoup aimé la voir se plonger dans l'univers du cordel. Si elle doit faire un récital ou donner une conférence, il l'y emmène mais sans y assister et elle pense que c'est une pointe d'envie, non reconnue du reste. Mais ça s'arrange avec le temps, lui reconnaît-elle.
Si on revient à sa terre, Santa Luzia qui se trouve à 300 km de João Pessoa, la procession de la sainte est une des plus importantes du Paraíba, elle a écrit un cordel sur la fête de la ville, qui a été lu à la radio locale. De son enfance, elle évoque son pére qui aimait jouer de la guitare et elle se souvient aussi qu'elle se réveillait avec les cantorias (poésie populaire accompagnée au violon)que son grand-père écoutait à la radio. Elle a aussi tiré de ses souvenirs de quoi faire un cordel "Saudosa quixaba" (Saine quixaba, c'est un fruit) mais s'est rendu compte que le titre n'attirait pas l'attention alors la deuxiéme édition a été rebaptisée "Um capeta no forró da Pitombeira"( un diable au forró de Pitombeira). C'est aussi au musée de Santa Luzia qu'elle a découvert un cordel datant de la fin des années 30 d'une femme, Judith Jovithe das Neves, "A Morte da Inditosa Maria barbaramente assassinada por Lino Goiaba” d'une teneure journalistique étonnante. Nelcimá put rencontrer la soeur de la jeune fille assassinée et sut que la cordeliste écrivait beaucoup mais comme on ne donnait pas d'importance à l'écriture des femmes, elle déchirait facilement ce qu'elle faisait et le cordel en question fut sauvé par un historien qui lui reconnut une valeur certaine. Cela fait partie des priorités de Nelcimá d'axer ses recherches sur les femmes cordelistes du Paraíba, elle trouve qu'on n'en parle pas assez, elle en a connu 3 qui ne savent pas où elles mettent les poésies qu'elles écrivent et se mésestiment. Mais elle me cite aussi Galinda Catunda, une poétesse du Ceará qui occupe le fauteuil nº25 de l'Académie du cordel de Rio et parle de Zilma Ferreira Pinto de João Pessoa qui a écrit de nombreux cordels et de Nahi qui écrit des histoires piquantes.
Nelcimá écrit parfois à l'aube quand elle se réveille en pensant à de nouvelles strophes mais elle peut-être saisie d'une inspiration soudaine n'importe où, en se promenant parfois les vers se formentt dan sa tête mais elle ne les retient pas. Elle a pris l'habitude de toujours avoir papier et crayon sur elle . Mais ça n'empêche pas les petits accidents, ça lui est arrivé un matin où elle attendait l'ouverture de la banque, elle s'est mise à faire un brouillon mais elle a laissé le papier sur le banc quand la banque a ouvert et était incapable ensuite de se rappeler la moindre strophe.
Son plus récent cordel a été une commande du centre culturel São Francisco , on lui en a payé 1000 mais Nelcima préfère de loin composer librement.
As pesquisas inseridas nesta linha de pesquisa buscam a reflexão da cultura popular em suas variadas ramificações, em especial as ressonâncias medievais na poesia popular brasileira.
LE COIN DU CORDEL Á LA FAC
mardi 17 février 2009
JOÃO PESSOA
La route est franchement dégueulasse, défoncée, pleine de trous entre Recife et Goiana, aprés quand on passe dans l'état voisin ça s'arrange, changemENt aussi de paysage, c'est plus vert, je me prends à espérer qu'il y fait moins chaud, tu parles!
A la rodoviaria, un +, il y a un poste d'informations touristiques mais pas de plan de la ville . Par contre , tous les monuments dans le quartier historique sont indiqués et ils ont fait un parcours pour le piéton, que je vais faire en plusieurs fois, en commençant par l'église et ensemble des Carmélites puis l'église São Francisco et son esplanade au commencement de laquelle est érigée une croix sur un socle, la pierre est noircie par le temps et je trouve que cette empreinte du temps lui donne un impact visuel qu'il faut conserver. Le parcours dans la ville passe bien sûr par la place où trône la statue de João Pessoa. La ville qui s'est appelée d'abord Vila de Felipeia de Nossa senhora das Neves (on se demande bien pourquoi, ils n'ont jamais du voir de neige dans le coin) a été rebaptisée João Pessoa, en hommage au gouverneur du Paraíba qui se présenta aux élections présidentielles de 1929 faisant binôme avec Getulio Vargas, ils furent vaincus et Pessoa assassiné en juillet 1930, ce qui déclencha la révolution de 1930 menée par Getúlio Vargas qui prit le pouvoir en novembre de la même année. La ville n'a pas la densité ni la taille d'ailleurs de Recife où tout le monde vante sa tranquillité mais ici les gens commencent à se plaindre aussi de violences et de vols et le premier soir où je suis là, à la sortie d'un supermarché, des clients entourent un jeune mec qui vient de se faire faucher son portable et est encore sous le coup.
CORDEL EM FOLIA
Pour la partie récital, chacun va venir déclamer, déguisé ou peu c'est José Honório qui inaugure avec son ''galo da madrugada" (coq de l'aube) qui lance le carnaval aussi.
Mais le clou de la journée aujourd'hui c'est le concours de fantasías déguisements inspirés par un plusieurs cordels. moi je me suis monté un déguisement de dernière minute avec une jupe frangée et des cordels en bandoulière façon cangaceira mais juste pour me joindre à eux et sans l'intention de participer au concours. Ils insistent pour que je le fasse, pourquoi pas! Mais j'ai une montée d'adrénaline quand je me rends compte que cela implique de présenter sa tenue en dansant le frevo, la danse endiablée du carnaval de Recife, mais avec des pas, des sauts et des cabrioles. c'est Isabel qui inaugure le défile avec justement un déguisement de frevo et elle fait sa présentation à merveille à me filer des complexes et un trac monumental, les autres ont théatralisé leur présentation mais moi prise de court, je ne peux que me lancer quand l'orchestre démarre sur mon tour , heureusement Meca Moreno , le cordeliste qui est au micro m'encourage, c'est parti a improviser des pas sur le rythme et le pire dans le frevo c'est qu'il y a de mini pauses, ça s'arrête 10 secondes, on croit que c'est fini et ça repart de plus belle, le jury est assis en ligne au pied de la scéne. Ça y est , c'est fini j'ai présenté "havaiana perdida no cordel do cangaço"et surprise! je gagne le troisième prix, on me remet une enveloppe contenant 40 reáis et tout le monde vient me féliciter pour ma prestation sans savoir danser le frevo. une petit nana d'une radio locale vient m'interviewer, c'est la gloire. Place aux gens qui veulent danser le frevo et le savent. J'ai une semaine pour apprendre quelques pas avec Carmen avant le carnaval.
lundi 16 février 2009
LAR SEM FRONTEIRAS (2)
C'est un travail sur deux fronts, d'abord au centre et puis ensuite auprés des familles, des jeunes, et surtout des femmes qu'il faut réconcilier avec l´école et les formations, leur montrer qu'elles sont capables de créer, insinuer qu'elles ne sont pas obligées de pondre des gosses á la queue leu leu mais dans leur conception de la vie, elles se mettent á la colle avec un mec, elles tombent enceintes et si le mec se barre, elles se débrouillent et puis vient le suivant avec qui elles voudront avoir un gosse aussi.
Il y a quelque temps, une des méres s'est vu embobinée dans une histoire de trafic, ça a mal tourné, son petit ami s'est fait descendre et elle a laissé son gamin á la grand-mére et a fui pour sauver sa peau, seulemnt voilá elle vient de rentrer comme si l'affaire était enterrée , tout le monde lui conseille de redisparaitre de la circulation pour ne pas mettre en danger la vie des siens, loi des favelas!
Cristina fait une réunion une fois par mois avec les parents pour faire le point, parler de la siutuation de la créche et des problémes, de choses éducatives aussi et quand arrive le moment de l'année de s'inscrire pour le Projeto Projovens (faire retourner á l'école les jeunes qui ont arrété trés tot et leur offrir une formation) elle insiste lourdement auprés d'eux et des familles. L'année derniére, elles ont organisé un atelier de peinture sur tissu pour les femmes et ont fait des sacs, elle m'en offre un au passage, elles ont gagné á leur cause une mére qui vient leur donner un coup de main á l'occasion et dont le mari bricoleur fait les réparations dans le centre. C'est l'heure de la sortie, la porte du centre a une grille que l'on ouvre et ferme avec chaque mére, aujourd'hui en prime elles emportent des petits sachets pour faire des flans parfum fruits car ils vont bientot etre périmés et Cristina explique patiemment á chacune comment procéder, les derniers á partir seront les petits jumeaux dont l'un est un vrai diable. On passe a travers les rues de la favela pour aller prendre le bus , tout le monde la salue.
dimanche 15 février 2009
LAR SEM FRONTEIRAS
A Recife, ils ont construit un centre Lar sem fronteiras à Varzeá, quartier de la zone nord de la ville, qui accueille 40 enfants. Ça n'a pas été une mince affaire que d'arriver jusque là, ça fait deux mois que j'ai pris contat avec Marcos pour y aller et fêtes et vacances aidant , toujours pas de rencard possible, on finit par se donner rendez-vous vendredi matin et à 8h il me prévient qu'il y a un imprévu et doit partir à João Pessoa mais propose de me laisser à la porte du centre, c'est mieux que rien, lá la responsable n'est pas là mais Olga va me me faire voir les installations et m'expliquer comment ils fonctionnent, elle y travaille depuis 2004 quand le centre a commencé á fonctionner dans les locaux construits et au départ elle y est rentrée pour faire du soutien scolaire car bien des gosses de 8-9 ans ne savent pas lire mais actuellement ils n'offrent plus de soutien car ils ont donné priorité aux petits de 3 à 6 ans.
samedi 14 février 2009
UNE CORDELISTE: ISABEL MAIA
Em 2005, morreu o seu irmão poeta sem acabar "A viagem do ciclista" , pouco tempo depois leio Isabel de novo o poema e pensou que seria bom terminar, seu outro irmão que trabalha com bicicletas lhe deu ajuda para os detalhes mais técnicos e ela começou a fazer versos "Quanto mais escrevia, mais gostava de escrever e achava bom o que fazia." e o fim do cordel do irmão foi o começo da sua produção poética .
O seu cordel "A viagem de Manezinho" fala de um homem muito tímido que não conseguia arranjar namorada, o pai mandou ele pra casa das primas que o receberam como um rei. Ele aproveita, de comer tanto durante a noite precisa ir pra banheiro, não sabe onde é , deixa o côco num lençol e foge cedo.
Aguentou Isabel muitos anos a relação do marido com outra mulher e me explica que os únicos motivos de briga entre eles era por causa disso, ele prometia que deixaria a outra e ia de novo pouco tempo depois, ela resolveu se separar mas se juntaram de novo mas quando ele voltou com a outra , a ruptura foi definitiva e a relação inspirou Isabel para escrever "O triangulo amoroso".
O cordel mais recente "Paraíba trocador" que Isabel publicou em janeiro vem de unm homem que sempre ia para as e acostumava trocar tudo. Graça a Altair Leal, um cordelista que montou sua propria editora "Pantera cordelaria" em Paulista, perto de Recife, Isabel entrou em contato com os de Unicordel e participa des aquel momento nas atividades do grupo.
LES CANGACEIROS: DURVINHA ET MORENO (3)
vendredi 13 février 2009
BRÈVES DE RECIFE
Récital de cordel sur la plage de Boa Viagem, la mairie a installé toute une aire de jeux, sport et spectacles avec une scène, mercredi à 20h30 c'est le tour des poètes d'Unicordel d'intervenir, José Honório fait une entrée sur scéne des plus cocasses il a des lunettes jaunes qui clignotent un pantalon jaune tout frangé et saute partout en rytme avec la fille qui danse le frevo, des musiciens aussi qui font partie du groupe qui va accompagner Cordel em folia samedi au marché de Boa Vista, chacun vient réciter en y mettant force et conviction mais le micro sature par moment et ça perd du relief pour ne plus sembler que braillard, pour le final ils nous font à plusieurs en avant-première le cordel qui a été fait collectivement cette année autour d'un cordeliste classique, José Martins de Althayde et viennent le distribuer aux quelques spectateurs, le tee-shirt qu'ils font chaque année à l'occasion du Carnaval et vendent pour se faire quelques ronds est prêt lui aussi mais ils n'ont apporté que des grandes tailles, pas pour moi, je l'achèterai samedi.
mercredi 11 février 2009
UNE CANGACEIRA: SILA (2)
mardi 10 février 2009
SERRA TALHADA ET LE CANGAÇO
la maison natale de Lampião
Cleonice passe tout le trajet à raconter et raconter encore, la petite maison où naquit Lampião et qu'ils ont retapée et transformée en musée est celle de la grand-mère, les parents habitaient un peu plus loin, la mère venaient accoucher là et puis repartait chez elle avec le nouveau-né, Lampião fut le seul à rester là après. Elle me fait part aussi d'une histoire que peu de gens connaissent, la mére de Lampião avait une liaison avec une homme marié et elle tomba enceinte, pour elle c'était la fin , l'amant décida alors de proposer sa petite amie à un homme qu'il connaissait et pour le geste, se marier avec elle, il recevait un lopin de terre, ainsi fut fait. Antônio , l'aîné n'était que le demi-frére de Lampião, il devient lui aussi cangaceiro et meurt acidentellement en chahutant avec Luis Pedro, le cangaceiro recruté à Triunfo. Celui -ci prêt à payer de sa vie pour ce coup mortel, raconte tout à Lampião qu'on est allé chercher à 3 lieues de là puis lui tend son arme en disant: "Voilà mon arme, fais de moi ce que tu voudras" , Lampião lui aurait alors répondu : "Tu es courageux, petit. A partir de maintenant, tu vas prendre sa place et désormais mon frére c'est toi".